1ère journée au Guatemala (Ou la journée de bus)

Comme toujours c’est avec les rayons du soleil qui traversent les rideaux que nous nous réveillons.

Ce matin nous décidons de rattraper le retard que nous avons pris sur la mise à jour de notre site internet et il y en a du retard ! Autant dire que nous y avons passé la matinée !

Vers midi Quentin vient nous prévenir qu’ils partent pour Guatemala City, nous nous disons donc au revoir et nous souhaitons mutuellement bon voyage.

Ayant encore quelques articles à fignoler nous ne partons manger que vers 13h. Nous sortons donc du joli patio de l’hôtel pour nous rendre dans le centre-ville afin de trouver quelque chose à nous mettre sous la dent.  

Nous voilà donc partis dans les petites rues de Huehuetenango, qui à cette heure-ci, fourmillent de monde contrairement au soir précédent. Au coin d’une rue nous trouvons un homme et son fils cuisinant du poulet frit avec des frites, cela nous semble appétissant et correct, nous nous laissons alors tenter.

On se trouve une petite place dans l’un des parcs de la ville pour nous régaler de ce petit plat frugal !

Quelques minutes plus tard, nous récupérons nos sacs et prenons un bus pour nous rendre au terminal, ce sera le premier d’une longue liste.

Arrivés là-bas nous décidons de prendre un bus pour le lac Atitlan, car n’ayant pas eu de réponse positive pour le couchsurfing à Quezaltenango nous avons décidé de changer notre itinéraire.

On nous indique alors un bus pour le lac Atitlan et arrivés devant, nous retrouvons nos deux français qui sont là depuis deux heures à attendre le départ de leur bus, qui se trouve être le même que le nôtre.

Nous voilà donc partis dans la même galère !

Avec une demi-heure de retard et heureusement pour nous, le bus part enfin, et c’est avec étonnement que nous constatons qu’il n’y a pas de climatisation dans les cars du Guatemala. 

35°C à l’extérieur et autant voir plus à l’intérieur, un vrai four.

Après 30 minutes de route nous nous arrêtons brusquement sur le bas-côté car un problème technique semble nous empêcher de progresser.        

Le chauffeur ne nous disant rien, nous décidons de descendre du bus, c’est là que nous apercevons de l’eau qui coule de la soute à bagages et le mécanicien qui bidouille quelque chose sous le bus. Après 20 minutes nous voilà repartis de plus belle, car le chauffeur, ou devrions nous dire plutôt le pilote, essaie tant bien que mal de rattraper son retard.

Au fil des virages nous comprenons pourquoi il n’y a pas de climatisation dans ce bus, car nous montons encore et encore et la température chute très vite.

Un peu plus de trois heures après notre départ le rabatteur du bus nous signale que notre arrêt est proche.

Nous descendons alors du bus et récupérons nos sacs, qui, avec soulagement, sont secs. A peine le temps de les endosser que notre prochain bus arrive. On lui demande s’il va au Lac et il nous baragouine quelque chose en nous faisant le signe oui de la tête.

Nous embarquons alors dans son vieux coucou et à partir de là le voyage tenait plus des montagnes Russes que d’une croisière à Venise. Notre nouveau pilote se prenait pour Shumi sauf que l’on était sur un champ de bosses et qu’il faisait comme si les ralentisseurs n’existaient pas !

Après 20 minutes de torture nous sommes heureux de descendre de ce bus en vie et entiers !  

On nous indique aussitôt que pour rejoindre le lac il nous faut prendre un autre bus, nous enchaînons donc avec le suivant sans vraiment trop savoir à quoi s’attendre ! 

Celui-ci est plein à craquer et il n’y a pas de place assise pour nous et encore moins pour nos sacs qui devront voyager sur le toit. Le trajet se déroule plus calmement que le précédent et nous nous arrêtons enfin à la ville de Panajachel, située au bord du Lac Atitlan.

A peine sortis de notre 4ème bus, des rabatteurs, pour les hôtels cette fois-ci, nous sautent dessus, pas une seconde pour souffler. Nous prenons donc l’un des deux hôtels proposés et posons enfin nos valises pour la soirée.

Sur les coups de 21h nous décidons d’aller manger un bout et après quelques mètres nous nous laissons tenter par une bonne assiette de poisson grillé avant de rentrer pour nous coucher.